Déterminé, persévérant… Portrait-robot de l’intrapreneur

Selon une étude publiée par Allianz-Ifop en 2019, 67 % des étudiants affirment  « être plus sensibles aux entreprises proposant une démarche d’intrapreneuriat ». Sortir de sa zone de confort, proposer un projet… Sur le papier, l’idée est séduisante. Encore faut-il avoir les bons « outils ». En effet, s’il n’existe pas de profil type d’intrapreneur, on peut toutefois reconnaître chez ce dernier certains traits de caractère qu’il sait cultiver.

 

SOMMAIRE

 

  1. Audacieux et créatif
  2. Polyvalent et ouvert d’esprit
  3. Engagé et patient
  4. Des compétences maitrisées
  5. Diplomate et convaincant
  6. Responsable et rassembleur

Qu’avons-nous appris ?

 

Audacieux et créatif

L’intrapreneur recherche avant tout à concrétiser ses idées et à donner corps à son projet d’innovation, quel que soit le secteur d’activité dans lequel il évolue. Son sens de l’initiative et son esprit créatif sont ses meilleurs outils, lui permettant de mener à bien sa mission et de remplir ses objectifs.

Il se montre audacieux, mais connaît les limites à ne pas franchir, afin de ne pas mettre en difficulté l’entreprise qui l’emploie. La prudence reste ainsi de mise et l’intrapreneur a parfaitement conscience de la place qu’il occupe dans l’organisation.

 

Polyvalent et ouvert d’esprit

On observe une grande capacité d’adaptation chez les intrapreneurs dignes de ce nom. Leur agilité leur permet ainsi de tout mener de front : les tâches quotidiennes de leur emploi « d’origine » et la gestion de leurs projets au sein de l’organisation. Entrepreneur et salarié, un profil et une double casquette parfois difficile à assumer. Autant avoir les épaules solides avant de se lancer dans l’intrapreneuriat.

Les intrapreneurs restent également ouverts d’esprit, n’hésitant pas à remettre en question leur idée ou le résultat de leur travail, quitte à balayer d’un revers de main des projets d’innovation déjà bien avancés. Ils ont également tendance à faire preuve d’abnégation. Dans cette optique, chaque conseil est bon à prendre et toute critique est constructive.

Autre particularité du profil : l’intrapreneur ne supporte pas la routine dans son travail. Pour le salarié, son métier n’est pas « figé ». Il recherche et provoque le changement dans l’entreprise. Les intrapreneurs explorent ainsi de nouvelles pistes en permanence pour se fixer des objectifs, trouver de nouvelles idées de projets ou améliorer les méthodes de travail.

 

Engagé et patient

L’intrapreneur est avant tout quelqu’un d’engagé (et de passionné), qui mise tout sur son opiniâtreté. Ce salarié se sent parfaitement à sa place dans l’entreprise et attache une grande importance au développement de ses projets personnels. Il cherche sans cesse le moyen de s’impliquer dans l’organisation et d’acquérir de nouvelles compétences afin d’exercer ses talents.

Il va de soi que l’intrapreneur croit en son projet d’innovation et met toutes les chances de son côté pour qu’il puisse aboutir. Ainsi, avant de le présenter aux décideurs, le salarié peaufine ce projet, encore et encore, pour obtenir un résultat satisfaisant et préparer ses arguments.

L’échec ne constitue pas un obstacle dans le domaine de l’intrapreneuriat (comme dans celui de l’entrepreneuriat, d’ailleurs). L’intrapreneur a parfaitement conscience que sa mission risque d’échouer. Son état d’esprit lui permet d’affronter les échecs et de rebondir, pour travailler sur de nouvelles idées ou de nouveaux projets.

 

Des compétences maitrisées

De plus en plus d’entreprises se tournent vers l’intrapreneuriat. Une tendance qui ne cesse de s’accentuer, quel que soit le secteur (industrie, finance, service public…). On pourrait donc penser que n’importe quel salarié est en mesure de se lancer. Pourtant, on ne devient pas intrapreneur du jour au lendemain. Il faut acquérir certaines compétences.

Le candidat doit ainsi maîtriser les techniques en gestion de projet/management d’équipe (voir plus loin). Une formation en management peut être un vrai plus pour évoluer dans ce milieu. Certaines écoles/universités proposent même une formation à l’intrapreneuriat, comme l’EMLyon et l’Institut de l’Intrapreneuriat ou CentraleSupélec. L’apprentissage des différentes méthodes d’innovation (Design Thinking, Océan Bleu…) constitue une bonne porte d’entrée pour aborder l’incertitude. La méthode Vianeo de Business Design fait la synthèse de ces différentes approches en permettant à l’innovateur/intrapreneur d’acquérir une vision systémique de son projet en reliant tous les indices qui en font la valeur.

Outre les compétences mentionnées plus haut, les intrapreneurs doivent également connaître les meilleurs outils de veille pour partir à la recherche de nouvelles opportunités dans leur secteur (tendance, innovation…). Surtout, ils doivent être capables de se mettre à la place du client pour le placer au centre du projet et mieux définir ses besoins.

 

Diplomate et convaincant

Pour ne pas commettre d’impairs, les intrapreneurs doivent connaître l’environnement interne et externe de leur entreprise, ainsi que les interlocuteurs à contacter en priorité dans l’organisation. Ces personnes pourront les renseigner sur l’histoire de l’entreprise et sa « culture ». Les problèmes déjà rencontrés (par exemple, une acquisition qui s’est soldée par un échec) ont également leur importance, pour revoir sa stratégie et ses objectifs (et éviter de reproduire les mêmes erreurs).

Les intrapreneurs doivent aussi savoir négocier avec leur direction pour obtenir les ressources et outils nécessaires pour la création et le développement de leurs projets (ressources humaines, gestion des ressources financières…). L’exercice est parfois périlleux : il n’est pas facile d’opérer un changement de stratégie (et de mentalité) au sein d’une organisation bien rodée. En outre, certains dirigeants et managers d’entreprises ne voient pas toujours l’intrapreneuriat d’un très bon œil. Là encore, il faut pouvoir se montrer diplomate (et convaincant).

 

Responsable et rassembleur

Après validation de son projet, l’intrapreneur devra constituer une équipe en recrutant les meilleurs profils pour aller au bout de son idée. Des profils aux talents complémentaires, qui permettront de se répartir le travail dans l’entreprise et de partager les points de vue. Les compétences en management d’équipe/gestion de projets deviennent donc indispensables.

Les intrapreneurs doivent ainsi fédérer les membres de leur équipe autour d’une vision commune. Ces collaborateurs deviendront les meilleurs alliés de l’intrapreneur pour la création et l’aboutissement de son projet d’innovation.

 

Qu’avons-nous appris ?

  • Il n’existe pas de profil type d’intrapreneur ni d’emploi spécifique qui mènerait à l’intrapreneuriat. Un salarié peut donc très bien envisager de devenir intrapreneur, quel que soit son secteur d’activité. Cela dit, l’exercice nécessite quelques aptitudes/compétences avant de se lancer.
  • L’intrapreneur mise tout sur son sens de l’initiative et sa créativité. Il se sent investi d’une mission et recherche en permanence de nouveaux défis. Il parvient à tout gérer de front dans son entreprise et reste à l’affut de la moindre opportunité dans son secteur. Ouvert d’esprit, il accepte les critiques et n’hésite jamais à revoir ses objectifs ou sa stratégie.
  • Il connaît l’environnement interne et externe de l’organisation et sait se montrer diplomate au moment des négociations, notamment pour obtenir les ressources nécessaires au développement de son projet d’innovation. Un sens du contact qui lui permet également de convaincre les talents de son entreprise de le rejoindre dans l’aventure.

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